Hama Gora : " le nombre de visiteurs du centre soleil d’Afrique est à la hausse malgré Ébola"

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Vendredi, Novembre 28, 2014 - 13:00

Le centre Soleil d'Afrique, organisateur de l’événement, a invité une cinquantaine de professionnels des arts à cette occasion. Hama Gora, le directeur du centre Soleil d'Afrique évoque les motivations de son rendez-vous culturel.

Les Dépêches de Brazzaville : Comment est venue l'idée d’organiser ce festival?

Hama Goro : Soleil d’Afrique, œuvrant depuis sa création dans le domaine de la promotion et la valorisation des arts plastiques, a initié ce festival en 2009 pour créer une interaction avec le public qui n’ira jamais visiter une exposition ou un musée. Il s'agit, aussi, de favoriser l’utilisation des nouvelles technologies dans la création artistique au Mali.

Quelle est la particularité de cette édition par rapport aux autres?

H.G : le Festival de cette année se situe dans le cadre du programme Rencontres DJEKA MIRI = Réfléchir Ensemble, et a pour thème : ART- SOCIÉTÉ – DIALOGUE INTERCULTUREL. Les plus importantes particularités sont  l’organisation d’un atelier spécialement par les femmes et dont les résultats sont exposés pendant les cérémonies du festival. Et l’autre particularité concerne son itinérance de Bamako à Mopti en passant par Sikasso et Ségou.

Quelle analyse faites-vous sur l’évolution du festival

H.G : Je dirais de plus en plus le festival agrandit son terrain de prestation, attire et intéresse beaucoup de monde.

 En quoi est-ce que FAIVA a aidé à la promotion des arts virtuels ?

H.G: De la première édition à ce jour le nombre d’utilisateurs du multimédia et de la vidéo d’art a connu une croissance énorme dans le milieu artistique malien. Aussi, à travers ce festival, le nombre de visiteurs du centre soleil d’Afrique est-il à la hausse et, cela, malgré la crise sécuritaire et maintenant sanitaire avec ébola.

Comment voyez-vous FAIVA dans quelque années ?

H.G : Je pense que dans les années à venir ce festival pourra avoir une grande audience continentale à cause de sa spécificité par rapport aux nombreux festivals existant au Mali. Dans les années à venir, je compte élargir ce festival dans toutes les villes du Mali et même dans d’autres pays d’Afrique. 

Lisa Dao