Valery Mikhaylov, ambassadeur de Russie au Congo, et Sergev Belyaev, conseiller culturel à l’ambassade de Russie ont prossédé, le 11 février dernier, à la remise d’une cinquante de livres à la Bibliothèque nationale. Il s'agit désormais d'une tradition car ce geste est le second comme l'a bien signifié François Ondaye Okiera, directeur de la structure bénéficiaire.
Les Dépêches de Brazzaville : Comment avez-vous reçu ce don de l'Ambassade de Russie ?
Ondaye Okiera François : L’année dernière, nous avons reçu deux délégations chinoises. Le chargé d’Affaires du Centre culturel de l’Ambassade américaine, l’attaché culturel français et l’ambassadeur de la Russie sont eux aussi venus nous rendre visite. Ces visites nous poussent à améliorer notre structure dans la mesure où la bibliothèque nationale est une institution publique que l'on devrait soutenir puisqu’elle représente la vitrine culturelle, historique de notre pays. Nous sommes donc heureux de recevoir ce nouveau don de livres dont une partie est essentiellement consacrée à la seconde Guerre mondiale. Cette collection permettra aux lecteurs de se faire une idée sur cette période de l’histoire du peuples russe vu qu’il fait partie des grands vainqueurs de ce conflit dont le 70è anniversaires sera célébré très bientôt. En outre, vous avez entendu l’ambassadeur russe dire que nous devrions encore améliorer notre structure en acquérant de nouveaux ordinateurs et en passant à la numérisation.
Quelle est la fréquence de visite journalière des lecteurs de la Bibliothèque ? Et quel est le profil type ?
Dans la semaine nous avons jusqu’à 70 lecteurs. Et c’est un chiffre moyen. Sinon il y a des périodes où les élèves des lycée et collège Nganga Édouard nous envahissent dans la mesure où, il faut les contrôler et essayer de leur trouver ce qu’ils recherchent. En ce qui concerne les collégiens nous n’avons pas assez d’ouvrages pour les satisfaire car la plupart des livres que nous possédons sont ceux de l’enseignement supérieur.
Combien de livres disposez-vous dans vos rayons ?
L’année passée nous avions jusqu’à 600 livres d’auteurs congolais et tous les jours, nous continuons à acquérir de nouvelles œuvres. Nous disposons d’une large palette de livres qui ne demande qu’à être consultés. Dans la semaine, nous recevons des étudiants en histoire, en géographie, en Droit, en économie, en médecine…On a des livres écrits en français comme en anglais. Aujourd’hui, avec les dons des ambassades de la Russie et de la Chine, nous disposons aussi des livres en langues russe et chinoise. Mais le plus important, ce sont des livres d’auteurs congolais : en économie, finance, des romans, en poésie, etc. Et pourquoi pas des ouvrages des hommes présidents et hommes d'État congolais. Nous avons une richesse culturelle ici et il faut que les gens viennent consulter.