Le groupe indien Nagarjuna affine son projet de construction d’une usine d’urée à Pointe Noire. Ce produit, fabriqué à partir du gaz naturel est un puissant engrais azoté indispensable aux cultures. La production démarrera en 2018.
La production sera pour l’essentiel exportée vers l’Inde, mais une part croissante sera destinée aux agriculteurs congolais. L’usine, d’une capacité de près de 4000 tonnes par jour, représente un investissement de 1,3 milliard USD, entièrement financé par les indiens.
Après une visite approfondie en novembre dernier et un mémorandum d’entente signé en août 2014, le groupe indien a mis au point les principales composantes de l’usine qu’il vient de communiquer au Congo. Il s’agit de paramètres essentiels liés au statut et à la viabilisation de la Zone économique spéciale de Pointe Noire, au futur port d’expédition de l’urée, à l’alimentation en électricité par la Centrale électrique du Congo, aux ressources en eau nécessaires à la synthèse de l’urée à partir du gaz naturel.
L’usine emploiera 1200 personnes, disposera d’un centre de formation pour le personnel congolais et construira les logements nécessaires. Les discussions sur tous ces points débuteront dès que la Présidence, qui supervise le projet, donnera le top départ.
La coordination de l'ensemble du projet a été confiée par le Président de la République à Christian Mégrelis. Conseiller spécial du Président de la République, il dispose d’une grande expérience des usines d’urée en Russie. Un comité interministériel de suivi (CISPU) a été installé en octobre 2014 pour superviser le projet.
Ce projet industriel est le plus grand du Congo à ce jour. C’est la première pierre de la future industrie congolaise des engrais qui combinera les ressources congolaises en potasse, phosphates et azote pour fournir tous les marchés africains.










