Cette formule empruntée à un intervenant des débats du Monde Afrique clôturé hier à Abidjan n’est-elle pas un peu vrai ? Si l’on en croit les statistiques de la croissance, c’est le continent de l’avenir. Les décideurs s’y accordent. Ailleurs, le monde industrialisé fait la gueule mais, l’Afrique tout juste sur la voie de son industrialisation sourit. Ses villes débordent d’inventivité, de créativités et de révolutions technologiques. Sa jeunesse déborde d’énergie qui ne demande qu’à être canalysée et managée.
Aussi, il suffit de s’intéresser un peu plus sur ce qui se passe à l’intérieur de nos frontières pour se rendre bien compte combien notre Afrique multiple, riche de ses 54 pays, ne ressemble pas nécessairement aux informations véhiculés sur elle. Et, sa jeunesse contribue de façon significative à son essor. Son industrialisation ne peut se faire sans cette jeunesse ; car d’elle dépend les exploits sportifs et culturels dont nous sommes à Brazzaville les témoins vivants depuis l’ouverture des Jeux africains. Active, il faut néanmoins savoir que cette jeunesse représente une menace lorsqu’elle n’est pas responsabilisée et éduquée.
L’Afrique est sexy. Elle n’est plus un goulot d’étranglement pour ses fils et filles qui se passionnent tant d’elle. Enfin, il s’est habilement crée au sein de sa diaspora un sentiment fort optimiste que tout est possible. Que de beaux défis! Sexy, n’est-ce pas ?