Ancien joueur et coach de l’AS Chiminot de Pointe-Noire, Doumbé Makaya est toujours proche de sa grande famille « kip Buala ». Après une bonne demi-saison passée avec Nico-Nicoyé de la même ville la saison 2014-2015, actuellement sans club, l’enfant de la maison suit avec attention la préparation des cheminots. Au cours d’une interview qu’il nous a accordée, il donne son point de vue sur le club pour la saison sportive 2015-2016.
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Coach Doumbé, vous êtes toujours proche de l’AS cheminot, après une saison passée à Nico-Nicoyé, un éventuel retour à la maison ?
Doumbé Mackaya (DM) : Cheminot reste et demeure ma maison. C’est d’ailleurs, la politique de tous les cadres maison. J’ai beaucoup de reconnaissance en vers la direction du chemin de fer car, grâce à leur apport, j’ai pu décrocher mon diplôme d’entraineur à l’école de culture supérieure d’Allemagne et devenir ce que je suis aujourd’hui. Cheminot, m’a tout donné. Et, je dois beaucoup à ce Club.
Si les dirigeants du club, vous demandent de prêter main à l’équipe, accepteriez-vous ?
De prêt ou de loin, nous sommes disponibles à apporter des contributions à cette équipe, sans faire des injonctions aux compétents coachs qui sont là, et qui ont la confiance du bureau exécutif du club.
Que souhaitez- vous à l’As-cheminot cette saison?
Comme tout club, réaliser les meilleures performances au niveau national et représenter le Congo aux prochaines échéances continentales. Grâce au brassage entreprise-donateurs, les choses vont aller dans le bon sens.
Comment voyez-vous les préparatifs de l’équipe?
Tel que je l’observe, les préparatifs, se passent bien. Etant donné que la Fécofoot a déjà annoncé les couleurs, l’équipe n’a aucune raison de dormir sur ses lauriers. La préparation va bon train. L’équipe est au maquis en attendant le jour j’y pour apprécier le niveau qu'elle aura atteint. Et le chronogramme de l’équipe est respecté.
Justement, en parlant du respect du chronogramme, récemment l’équipe a été prise à partie au Beach Ngobila, en essayant de rejoindre Kinshasa pour sa mise au vert. Avez –vous un mot à dire sur les raisons de cet échec ?
Cet échec, selon les dirigeants, est dû à quelques petites défaillances de formalités administratives. C’est un pays étranger, il y a des normes et des exigences. Mais que les gens ne l'interprètent pas trop.
L’équipe a-t-elle reçue de nouveaux joueurs ?
Oui beaucoup. Il y a aussi des étrangers, une dizaine, mais l’équipe va sans doute se conformer au cahier des charges de la Fécofoot qui n’en demande que 7 par club. Je pense qu’ils pourraient aussi, laisser une marge pour le mercato. C’est plus prudent.
Espérez-vous que les clubs auront cette année leur subvention entièrement ?
Ah! c’est un véritable cauchemar pour tous les présidents des clubs. Nous l’avions vécu la saison passée avec Nico-Nicoyé. Mais qui vit d’espoir, meurt de faim. Il faut commencer à faire avec ses propres moyens, avoir un discours clair et franc avec les joueurs qui ne vivent que de ça. Mais, que les dirigeants ne perdent pas espoir surtout que dans le cahier des charges de la Fécofoot, il est dit que les équipes doivent avoir les joueurs amateurs qui ne signeront simplement que la licence. Il fait obligation aux joueurs professionnels de signifier dans leur contrat, le montant de leur salaire. Cet aspect, devient, un casse-tête pour les dirigeants. Il faut pour cela, être, un bon manager. Le football aujourd’hui, devient un business. Bon joueur- bon jeu- bon entraineur- bon président- spectacle garantit- recettes assurées pour le club.
Vos impressions par rapport au choix de V. Club par la Fécofoot pour représenter le pays à la Caf ?
Ah ! Seul le bureau exécutif de la fédération, en a les raisons. Nous ne maitrisons pas les critères de ce choix. Espérons tous, que tout va bien se passer pour V. Club.
Votre dernier mot
Que la Fécofoot se remette en cause, qu’elle mette en place la Linafoot, réunir les conditions pour que, cette fois-ci, se joue un championnat entier. Que les dirigeants de l’instance de notre football, essaient de copier ce qui a marché dans le temps. Ce n’est pas une mauvaise chose même si nous sommes en phase d’innovations. Il ne faut pas oublier la base. Merci.










