Les enjeux de la COP 21 sont si importants que nous ne pouvions passer à côté sans évoquer une question qui nous préoccupe le plus ici : la mode ! Oui, cette industrie est beaucoup concernée par les enjeux de la planète. Les matières et produits souvent utilisés dans la production des textiles utilisés au quotidien respectent très peu l’environnement. Pendant longtemps, pour faire du chiffre, les géants du prêt à porter ont négligé de lier leur production à des projets respectant la nature et assurant un équilibre entre business et environnement.
Il y a belle lurette, seules des petites marques ont fait le pari du green. Avec la nécessité de produire dans le respect de l’environnement, en utilisant des matières écologiques, biologiques, naturelles ou recyclées et en faisant appel à des processus de fabrication qui consomment moins d’eau, d’électricité, de transport. Ces petites marques s’inquiètent aussi des conditions de travail, de la santé et de la rémunération des travailleurs. Ces exigences représenteraient un manque à gagner pour les géants du textile et du prêt à porter, mais valent le coup.
La mode green n’est pas impossible à l’échelle planétaire. L’Afrique en est un bel exemple. Le « made in africa » tant souhaité représente avant tout des valeurs éthiques respectant l’environnement et l’humain.
En effet, produire une mode responsable n’est pas une fin en soi. Il appartient aux géants de l’industrie de veiller un peu plus à la qualité de leur produit sans qu’ils ne soient nécessairement hors de prix. Le but serait de proposer une mode équitable, éco responsable à la portée de tous. Et au consommateur d’être un peu plus demandeur d’une mode responsable et positive.
Aussi, lorsque l’on entend les prévisions des climatologues sur une possible montée du réchauffement climatique à +6 à 7 degré en Afrique subsaharienne, l’inquiétude est au rendez-vous.