Le mois de décembre, dont la journée du 1er est consacrée mondialement à la lutte contre le VIH/Sida, a permis au Quartier général territorial de l’église Armée du salut à travers sa cellule de lutte contre cette pandémie, de mener une série d’activités à son poste de Moungali/ Plateau de 15 ans, parmi lesquelles : l’assistance aux enfants orphelins du VIH/Sida et ceux souffrant de cette pandémie, ainsi que la sensibilisation des élèves du collège Charles Houzé de cette église contre ce fléau planétaire.
Plus d’une quarantaine d’orphelins dont les parents sont morts du VIH/Sida et des enfants contaminés par la pandémie ont bénéficié de l’assistance spirituelle et morale de l’église Armée du salut. Ces enfants qui ne sont pas des salutistes, ni moins ne fréquentent le complexe scolaire de cette église, ont été conviés à cet endroit grâce à la collaboration entre le comité de lutte contre le VIH/Sida de l’église Armée du salut avec le Réseau national des personnes vivant avec le VIH/Sida au Congo (Renapc+) qui gère ces enfants, bien que vivant dans leurs loyers respectifs.
C’est la présidente territoriale des ministères féminins, la commissaire, Edmane Castor qui a patronné cette activité, sur le thème : « Dieu est amour » sur l’histoire de Noé, tirée du livre de Genèse chapitre 9.
« Nous avons organisé cette activité pour être ensemble avec les enfants vivant avec le VIH/Sida et les enfants dont les parents ont succombé par cette maladie. Nous leur avions apporté un soutien moral et spirituel. Nous leur avions partagé la parole de Dieu tout en les rappelant que Dieu les aime et que Jésus Christ est là pour eux. Car, pour recevoir le salut, il faut croire en Jésus Christ. Comme soutien moral, nous leur avions offert des kits composés des cahiers et des jouets pour la fête de la nativité », a déclaré la secrétaire territoriale du programme VIH/Sida de l’armée du salut, la major Louise Mavoula.
Justifiant ce soutien, Anicet Moukouti, secrétaire du comité territorial de lutte contre le VIH/Sida, a déclaré. « Les orphelins du Sida sont des gens qui sont délaissés et même cachés parce qu’ils 
sont animés de la honte et de l’abandon sur le plan social. Ils n’aiment pas trop se faire voir, parce qu’ils évitent la stigmatisation et la discrimination. Mais ils ont besoin de notre aide. »
Au cours de cette activité, il y a une dame qui a un témoigné de l’état de son enfant qui a neuf (9) ans, mais infecté depuis sa naissance. Son mari a-t-elle indiqué, a trouvé la mort de cette pandémie en 2007. Elle se bat toute seule pour élever cet enfant. Raison pour laquelle, le comité de lutte contre le VIH/Sida de l’église Armée du salut, prie le bon Dieu afin qu’il puisse avoir un financement pour continuer d’aider de façon régulière ces enfants, en participant même au paiement de leurs frais scolaires.
Bien auparavant, une centaine d’élèves des classes de 3è, 4è, 5è et 6è du collège Charles Houzé de l’église Armée du salut, ont été édifié sur ce fléau planétaire. C’est Anicet Moukouti, qui a édifié les enfants en présence du major Mayala Filankembo, officier-commandant du poste d’évangélisation de l’Armée du salut de Moungali. Les enfants ont été édifiés sur l’origine du virus immino-déficience humaine (VIH) et du syndrome immino-déficience acquise (Sida), sur sa transmission, sur comment l’éviter, comment vivre avec un séropositif ou un sidéen. Les jeunes gens ont été édifiés également sur les séropositifs de même que les sidéens, qui ont besoin de la compassion et non de la stigmatisation et de la discrimination. Entant que futurs serviteurs de l’Éternel, ces enfants qui fréquentent l’école de l’Armée du salut prônent le serment de l’amour à l’exemple de l’église. S’en est suivi la projection du film par l’Alliance biblique du Congo.
« Nous avons sensibilisé les jeunes sur cette pandémie qui est le VIH/Sida, parce que la jeunesse est la couche la plus touchée de cette maladie. C’est pourquoi nous les avons regroupés, afin de les montrer l’impact de cette maladie au niveau national que mondial. Et leur dire qu’entend qu’enfants, ils sont concernés et doivent prendre toutes les précautions. A l’issue de cet enseignement, nous pouvons dire aisément que l’essentiel des messages que nous avons voulu transmettre a été atteint », a expliqué Anicet Moukouti.