Dans plusieurs localités du Congo, les écoles sortent de terre. Celles qui sont éventrées, vétustes, sont en cours de réhabilitation. Il n’y a pas que le gouvernement qui en finance les travaux. Des entreprises publiques et privées dans le cadre de leur responsabilité sociétale, des élus, parlementaires pour la plupart, mettent la main à la pâte, pour aider à relever, tant soit peu, des défis du système éducatif national.

Les travaux en cours dans plusieurs localités obéissent, en effet, à la nécessité d’améliorer les conditions d’apprentissage et rapprocher davantage l’école des apprenants. Les élèves qui parcourent de longues distances seront soulagés. L’épineux problème d’abandon ou de décrochage scolaire peut trouver une partie de solution avec l’installation des établissements de proximité surtout en zone rurale.

L’on y perçoit aussi une volonté d’atteindre progressivement le quatrième objectif de développement durable des Nations unies qui appelle les États à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. Pour cela aussi, ce mouvement doit être accompagner par l’affectation des enseignants pour juguler le manque criant des effectifs dans plusieurs établissements. 

Les défis à relever sont énormes. Il faut encore plus d’efforts pour y parvenir.  Néanmoins, concernant les constructions et réhabilitations en cours, cette période de vacances est un moment propice pour faire avancer les travaux de sorte qu’à la rentrée scolaire prévue en octobre prochain, les élèves étudient dans de meilleures conditions.