Délégué général de l’ONG Club jeunesse infrastructure et développement (CJID), Merols Diabankana Diabs travaille depuis 2003 en faveur de la réinsertion, l’éducation et la formation des jeunes désœuvrés. Des activités que sa structure sociale et solidaire organise pour aider ces jeunes gens à améliorer leurs conditions de vie difficiles. Aujourd’hui, il se dit satisfait de son travail car c’est à cause de sa détermination et la visibilité de leurs actions sur le terrain que leur organisation a été découverte.
Les Dépêches de Brazzaville : Quels sont les champs d’action de l’ONG Club jeunesse infrastructure et développement (CJID) ?
Merols Diabankana Diabs : Notre ONG s’occupe essentiellement de la prise en charge des jeunes. Cela va de l’insertion à l’éducation en passant par la formation. Nous menons également des activités transversales, telles que la sensibilisation contre le VIH/SIDA dans le cadre de la promotion de la santé.
Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser aux problèmes de la jeunesse
Lorsque nous avons créé le (CJID), nous étions encore jeunes. Cela nous a permis de comprendre que la jeunesse c’est l’avenir d’un pays. Les jeunes sont en fait la couche la plus dynamique qu’il faille sauver pour que le pays puisse aller de l’avant. Parce que sans les jeunes, il n’y a pas de développement possible.
L’ONG CJID existe depuis 2003. Quelles sont les actions que vous avez menées jusqu’à ce jour ?
Nous avons pris en charge des jeunes du Pool au sortir de la guerre. Nous nous sommes occupés de leur insertion dans le cadre des métayages porcins. Nous avons aussi mené des actions à Pointe Noire pour l’assainissement du quartier Mvou-Mvou, où nous avions travaillé avec les responsables de la mairie en 2006. En plus, nous avons lancé la première maison des jeunes à Kinsoundi qui s’occupe aujourd’hui de la formation et de l’éducation de cette couche. Nous avons également travaillé dans le cadre de la protection de l’environnement au niveau de NGABE et d’ODZIBA. Aujourd’hui, nous sommes en train de dérouler le projet sur la prise en charge des jeunes agriculteurs de Madibou. C’est grâce à notre visibilité sur le terrain, que nous avons bénéficié du projet appui à la réponse communautaire dans l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant
Rencontrez-vous des difficultés ?
Les difficultés sont multiples. Au Congo, les financements sont rares. Et la majorité des financements viennent de l’étranger. Localement, seul le ministère de la Jeunesse finance sur l’insertion des jeunes à risque par le métayage porcin. Hélas, quand le financement est maigre les résultats seront faibles.
Comment envisagez- vous l’avenir ?
Par vocation, nous nous sommes lancés dans ce champ d’action pour l’encadrement des jeunes. Et nous souhaitons que nos différents projets atteignent les résultats attendus pour gagner de plus en plus la confiance de nos bailleurs. Et pour cela nous sommes en train de mouiller le maillot.