Autrefois dans nos contrées, le raphia habillait les hommes. Ceci, avant l’entrée des tissus modernes. Aujourd’hui, à chaque fois que nous faisons un pas, un clin d’œil favorable doit être porté à ce matériel produit artisanalement par des tisserands locaux dont le savoir-faire, légendaire, mériterait d’être soutenu. Puis se pose l’épineuse question de la relève. Qui pour succéder à ces tisserands, devenus vieux pour la plupart ?
Il parait nécessaire de trouver les possibilités de valoriser ce tissu. Le moderniser en y ajoutant des touches particulières à nos vêtements. Le monde n’est-il pas un patchwork. Si l’on reconnait la valeur d’un tapis par la diversité de ses couleurs, on peut le crier très haut sans risque de se tromper que le raphia a sa place. Cela attirerait une jeunesse pas très consciente des potentialités que regorgent ses racines. Un revisitage vaudrait la peine.
Dans un autre domaine, la relève semble être assurée. Celui de la photographie. Une belle dynamique se développe avec une jeunesse passionnée, aux potentiels immenses.
L’exposition photographique qu’accueille l’IFC le long de la dernière quinzaine du mois de janvier en est une belle illustration. Elle permet d’espérer sur la continuité du secteur. Aussi de rêver sur les mutations à venir tant sur la formation, la professionnalisation des photographes, la mise en place des structures adéquates que la création d'un évènement qui porterait l’ensemble.
Bon vent !