Vice-président de l’Union nationale des handicapées du Congo (Unhaco) de l’antenne du département des plateaux, Ferdinand Ipara, handicapé moteur de son état et sans emploi, plaide pour le respecter par le gouvernement du quota destiné aux personnes handicapées dans le recrutement à la fonction publique.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B) : Vous êtes le vice-président de l'Unhaco de l’antenne des Plateaux. Quel est le nombre des handicapés que compte votre association ?
Ferdinand Ipara ( F.I) : Notre association regroupe plus d’une centaine de personnes vivant avec handicap. Des personnes de toutes incapacités physique confondues.
L.D.B : Quelles sont les difficultés que connaissent ces personnes handicapées ici à Djambala ?
F.I : Il nous manque de l’emploi. Pourtant nous avons bravé beaucoup de difficultés pour obtenir des diplômes. Nous avons de bons niveaux d’études. Jusqu’ aujourd'hui nous continuons à trainer. Dans les administrations, on emploie que des valides. Et pour nous qui n’avons pas la capacité d’aller aux champs, c’est vraiment difficile de vivre avec nos familles.
L.D.B : Vous êtes mariés et pères de quatre enfants. Peut-on savoir vos différentes sources de revenus ?
F.I : Parmi nous, certains se débrouillent dans des activités artisanales comme la couture et la cordonnerie. Pour ma part, actuellement je ne fais rien. Avant j’étais animateur d’émission dans une radio locale ici à Djambala. Depuis que la radio a fermé ses portes je suis redevenu chômeur. J’ai tenté de faire la tulle pour couvrir les maisons. Je n’ai pas assez des moyens pour faire vivre mon activité
L.D.B ;:Vous ne faites rien et comment est-ce que votre famille survie-t-elle au quotidien ?
Nous vivons par la Grace de Dieu. En ce qui concerne la scolarité de mes enfants. les services sociales nous donnent parfois des fournitures scolaires. Quant aux frais d’écolage certaines autorités de la place prennent en charges. Pour d’autres besoins vitaux comme la nourriture et la santé nous nous débrouillons pour trouver quelques choses.
L.D.B : Quelles sont vos attentes pour l’avenir ?
F.I: Pour nous qui avions été sur le banc de l’école, nous souhaitons qu’il y ait des emplois. Le gouvernement a parlé du quota de 10 pour cent pour les personnes handicapées. Nous dans les Plateaux, nous n’avions jamais vu ça. Cette année nous voulons que ce quota soit respecté dans notre département. De même que les activités artisanales de nos amis soient appuyées financièrement par les pouvoir publics