Cette semaine le photographe Baudouin Mouanda est à la Une de ce numéro. On est fier du parcours de ce fils du pays qui en toute humilité et professionnalisme brille à travers le monde : l’Afrique, l’Europe, l’Amérique et maintenant l’Asie. Une percée de fil en aiguille qui s’explique par sa passion dévorante pour la photographie. Lui qui ne vient guère d’une famille de photographes a fait de sa passion un métier qui le fait vivre.
Aussi, derrière cela, se trouve un engagement en faveur du développement de l’univers photographique local. Bientôt sera érigé à Brazzaville un lieu d’échange et de résidence pour les photographes. L’Afrique centrale se targuera alors d’avoir un nouveau centre photographique professionnel. Un point vers lequel convergeront les professionnels et les amateurs du métier, qui sera l’épicentre des grandes activités photographiques. Cette initiative est portée par le collectif Ellili dont Baudouin en est le chef de fil.
Et, s’il est l’un des rares congolais à qui l’univers photographique contemporain tend les mains à travers le monde, il n’en oublie pas pour autant ses faibles commencements. Les pieds sur terre, il n’hésite pas à soutenir ses compères qui peinent encore à émerger, à garder une constance et à trouver une résonnance dans leur travail.
Tout ceci n’exclut pas, par exemple un sujet sur l’exposition « les grandes robes royales » d’un artiste camerounais découvert cette semaine par la rédaction. Nous étions séduits par l’audace et l’originalité de ses œuvres. C’était sans compter notre rencontre et une visite guidée de cette exposition analysée ici.
Enfin, vous lirez, entre autres, une réflexion libre et décalée sur l’idée que se fait nombre d’africaine sur la notion « d’autonomie de la femme ». On se rend bien compte, qu’il est nécessaire que la femme se libère de certains stéréotypes pour accéder à une meilleure version d’elle-même. Redonnons-la confiance, la société en a besoin !