Un peu partout sur les réseaux sociaux on le gratifie de cette appellation : Monsieur le professeur. Car, s’il en était un depuis des années, enseignant la littérature francophone aux Etats-Unis, Alain Mabanckou vient d’ajouter un excellent poids à son titre de professeur à travers une entrée réussie dans le prestigieux collège de France. Un évènement. C’était avant-hier. Le milieu littéraire parisien s’était donné rendez-vous dans le quartier latin, pour écouter la leçon inaugurale de l’auteur de Petit Piment et de Verre Cassé. La presse parisienne, quant à elle, était obsédée par l’idée d’obtenir les bonnes feuilles du discours de l’écrivain franco-congolais. Un discours dont l’énoncé puissant valait le coup d’être entendu et analysé au-delà de toutes considérations. Aussi, nous y étions, dans l’amphithéâtre Marguerite de Navarre de la vénérable institution française, pour à la fois saluer cette nouvelle consécration d’un « mwana mboka » (fils du pays), et témoigner notre admiration pour l’écrivain qu’il est : une belle étoile congolaise brillant à travers le monde.
Aussi, des échos du marché des arts du spectacle africain (Masa) dans ce numéro. L’évènement a accueilli la semaine dernière en Côte d’Ivoire de grands noms du paysage culturel africain. Malgré une fin entachée par l’attentat de Grand Bassam, l’évènement a démontré aux yeux des professionnels la nécessité pour le continent de se doter de vitrine de haut niveau de ce genre. Des retombées positives s’en sont découlées pour de nombreux artistes dont certains congolais des deux rives.
Enfin, une mise en bouche de l’excellence gastronomique française à travers un évènement atypique, « Goût de France », organisé depuis deux ans à l'international qui offre un voyage gustatif et olfactif unique au coeur de la diversité de la cuisine française. A suivre !