Témoignages
Mbelou Gloria 18 ans prête à aller déclamer, cette jeune fille autrefois assez réservée est entrée dans la danse du slam. « Au départ il était question que je fasse un témoignage, mais quand je suis arrivée à l’atelier de slam, je suis littéralement tombée amoureuse de ce langage. J’ai décidé d’écrire mon texte, je ne voulais pas tout dévoiler, mais écrire mon histoire en parabole. J’ai aimé le slam, et je pense que c’est un bon moyen d’expression. J’ai appris comment imaginer le texte, exprimer ce qui est en moi, c’est pour moi une manière de me défouler. J’ai aussi appris à refouler ma honte, à ne pas être timide. Cela m’a vraiment fait du bien. Mon texte est le reflet de ce que j’ai vécu cette année 2016, mes douleurs, mes espoirs… mais ce que je déplore ça été très court ».
Ganga Fergina 18 ans. Son rêve est de devenir mannequine et d’ailleurs, elle est un peu « la » belvédère du centre. Nommée Miss, elle cherche une maison de mannequinat pour réaliser son rêve. On croise les doigts pour cette jeune pleine d’ambition.
« Je trouve cette initiative super intéressante. Le slam c’est comme une récitation mais la différence est qu'ici c’est mon propre texte que je récite. Le slam me permet de rêver un peu et de réaliser mon rêve à travers mon texte. En dehors des textes, cela m’enseigne beaucoup quand j’écoute les textes des autres. Et me tenir sur la scène le 18 juin prochain sera le début de mes rêves... Cet atelier m’a vraiment rempli de bonheur et je pense que je vais aussi continuer dans ce chemin ».
Malonga Alicia 18 ans mère. Sociale et sensible, elle n’aime pas voir les autres souffrir, c’est pour cela qu'elle interpelle les jeunes filles à se préserver et invite les hommes à rester fidèles pour éviter que ce fléau se propage.
« Cet atelier a été une belle et riche expérience pour moi, cela m’a donné des bonnes idées en écrivant mon texte et j’ai été aidé par le formateur. Dans mon texte, j’ai parlé du VIH/ sida en inculquant des conseils. J’espère qu’il sera bien apprécié par tous puisqu'à la différence des autres filles je slam en lingala ».