Alors que l'économie cacaoyère est secouée par la chute des cours sur le marché mondial, l'Organisation internationale du cacao (ICCO), implantée depuis 1973 à Londres, a inauguré mardi son siège à Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire.
Premier producteur mondial de cacao, dont le cours est en chute libre, « la Côte d'Ivoire est aujourd'hui convaincue que la présence de l'ICCO à Abidjan offrira des occasions de mieux appréhender les réalités du terrain et mieux apprécier les attentes essentielles des producteurs dans la perspective des décisions adaptées et des mesures concrètes en vue de l'émergence d'une chaine de valeurs profitables à tous », a estimé le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.
Le cacao a atteint vendredi à Londres 1.372 livres sterling la tonne, au plus bas depuis début 2012. Contrairement au café, le cacao souffre d'une offre trop abondante par rapport à une demande morose.
Le cacao est vital pour l'économie ivoirienne. Ce secteur représente 15% du PIB, plus de 50% des recettes d'exportation et surtout les deux tiers des emplois (directs et indirects) et des revenus de la population, selon la Banque mondiale.