Une fois de plus, la mort vient de frapper la communauté intellectuelle internationale. Simone Veil, grande dame devant l’Eternel, intellectuelle de haut vol, membre de l’académie française depuis 7 ans et surtout députée nationale de la République française a tiré sa révérence hier.
D’elle, on se souviendra à jamais de son engagement en faveur de la légalisation de l’IVG. Loi historique, sujet poignant qui fit parler d’elle jusqu’à ce jour. On sait combien ses positions hachées lui ont valu aussi beaucoup de mécontents dans l’hémicycle et ses congénères. Fidèle à elle-même, elle est toujours restée fidèle dans ses positions surtout lorsqu’elle fut ministre de la Santé de Valéry Giscard d’Estaing. En une heure du temps, elle avait réussi à mettre en émoi toute la scène politique française.
Aussi, évoqué Simone Veil, c’est se souvenir de ses origines judeo-chrétiennes qui fit d’elle une cible des Nazis. Sa témérité légendaire et sa force de caractère ont fait qu’elle soit sortie entière des camps de la mort orchestrée par une Allemagne en folie. Elle en est sortie, sans doute meurtrie, mais son attention pour l’humanité, notamment la femme a plus qu’accru.
Après Jeanne D’Arc et Simone de Beauvoir, Veil est une dame que la France gardera longtemps en mémoire.
Aujourd’hui, les femmes et les hommes de médias saluent la mémoire de cette académicienne, dont ils ne tarissent point d’éloges.
Enfin, la France pleure non seulement une dame d’Etat mais aussi une humaniste, une ministre, une rescapée des camps de la mort et une personne singulière dont la rigueur de la pensée et la force de caractère ont en fait une véritable icône. Inspirant n’est-ce pas !