La Compagnie Echo de Brazza est un groupe d’artistes percussionnistes et danseurs comprenant quinze membres dont cinq jeunes filles. Celui-ci est basé au Cercle culturel Sony Labou Tansi à Bacongo, deuxième arrondissement de Brazzaville. Rencontre avec le fondateur d’Echo de Brazza, Benjamin Massamba pour saisir la genèse et l’actualité du groupe.
La création d’Echo de Brazza date du 31 mars 2008. Soit neuf ans d’existence marqués par les différentes participations au Festival panafricain de musique (Fespam), aux Feux de Brazza et à toutes les manifestations culturelles de grande envergure organisées dans le pays et même ailleurs. Ce parcours a permis à Echo de Brazza de rafler quelques prix dont les trophées mabina danse en 2010, mantsima sur scène en 2011, festina en 2014 et le trophée mongongo la même année à l’IFC arts de la Gombé à Kinshasa.
Très présent dans les nombreuses activités de la ville, Benjamin Massamba confie : « Certes, nous agrémentons les mariages et autres activités festives. Au-delà de l’ambiance ou de la fête, nous faisons écho des valeurs issues des dix départements du Congo à travers nos chorégraphies. Le message de fond est la paix, l’unité et fraternité dans la diversité. »
Benjamin Massamba a débuté sa carrière en 2003 dans le ballet Thierri du chorégraphe congolais Durant Boudzimou. Bien qu’avant cela, son intérêt pour la danse, affirme-t-il, est suscité par sa sœur Christiane Miambanou des Tambours de Brazza.
De 2005 à 2008, il bénéficie de plusieurs stages de danse auprès d’éminents chorégraphes comme Roseline Konzo, Valerian Apicella, Orin Camus, Julie Daussavie, Roland Fichet, Éric Lamoureux, Regy Wilson, Orchi Nzaba, etc. C’est nanti de cette expérience, après des participations dans divers spectacles, dans son pays et ailleurs, qu’il crée finalement son propre groupe la Compagnie Echo de Brazza avec laquelle il évolue jusqu’à ces jours. Son plus grand rêve c’est d’être, grâce à la danse, un ambassadeur de la culture de son pays à travers le monde.
Aubin Banzouzi