La France restitue à l'Égypte huit pièces archéologiques
Des antiquités, statuettes et tablettes, vieilles de plus de 3.000 ans, ont été remises jeudi aux autorités égyptiennes. Soit huit pièces archéologiques (une tête d'homme en diorite, deux statuettes de chat, sans doute en bois, entourées de bandelettes enduites de résine et cinq morceau de bois peints portant des représentations de dieux et de symboles divins) qui fut dissimulées par un résident britannique et saisies par la douane française en janvier 2010.
Une enquête judiciaire ouverte par le parquet de Paris avait permis d'identifier et démanteler un réseau qui organisait le transfert de biens culturels de l’Égypte vers le Royaume-Uni, en transitant par la France.
L’expertise du département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre avait révélé que les statuettes et tablettes interceptées étaient des biens culturels égyptiens authentiques, datant du premier millénaire avant Jésus-Christ. Ces objets archéologiques sont formellement interdits à l’exportation hors du sol égyptien sans l’autorisation du gouvernement égyptien.
Afrique du Sud : 16 ans et 19 ans de prison pour deux hommes blancs coupables d'avoir enfermé un homme noir dans un cercueil
Willem Oosthuizen a été condamné à 16 ans de réclusion, dont cinq avec sursis, et Theo Martins Jackson à 19 ans, dont cinq avec sursis par la haute cour de Middelburg, à 165 km à l'est de Johannesburg. L’an dernier, les fermiers blancs avaient tenté d'enfermer un Noir dans un cercueil, le menaçant de mort. Une affaire qui illustre la persistance des tensions raciales vingt-trois ans après la fin de l'apartheid. « Le comportement des accusés a été des plus déshumanisant et répugnant », a fustigé la juge Segopotje Mphahlele, pour qui leur attitude « attise les tensions raciales » dans le pays.
Oosthuizen et Jackson, qui avaient plaidé non coupables, ont accueilli nerveusement leur condamnation, tête baissée sur le banc des accusés, tandis que des membres de leur famille éclataient en sanglots dans le public. Leur victime, Victor Mlotshwa, arborait pour sa part un large sourire après le prononcé de la peine, tandis que des militants du Congrès national africain au pouvoir, qui lui avait apporté son soutien, manifestaient leur joie.