Revenons un peu sur les traces de ce que nous défendions, ici même, il y a encore quelques jours à propos d’un sujet qui nous tient à cœur : la mode. Oui, il faut rappeler que nous accordons une grande importance à ce secteur tant les retombées qui en découlent sont importantes. Pourquoi revenir sur le sujet ? Cette semaine, grâce à notre partenaire, AFP, nous avons découvert Ibrahim Aminu et sa marque House of Kaya. Le jeune designer nigérian à présenter sa dernière collection lors de la Lagos Fashion and Design Week ( LFDW) qui s’achève ce jour dans la capitale économique du Nigéria.
En effet, cet évènement est l’une des grandes messes de la mode en Afrique anglophone, si ce n’est en Afrique tout court. L’Afrique francophone, rivalisant encore à l’envergure, la qualité et l’influence de ces évènements. Hélas. Mais c’est une réalité. Seuls les quelques designers d’Afrique francophone ayant participé à cet évènement ont pu en prendre toute la mesure.
Aussi, à propos d’Ibrahim Aminu, il y a cette phrase de lui qui nous a interpellés car ellle résume assez bien ce que nous nous évertuons à dire ici : « Il faut encourager les initiatives dans la mode, c’est l’avenir, il y a un marché extraordinaire. » L’évidence d’une réalité qui doit pousser, nous autres ici, d’Afrique francophone, à une véritable émancipation de nos mentalités. Ce jeune designer ne compte plus le nombre de ses clients. Grace à lui, plusieurs personnes ont bénéficié d'un emploi fixe.
Enfin, fabriquées au Nigéria, ces collections atteignent des cibles bien loin du territoire de ce pays. Son business semble désormais bien rodé, à force de courage, de détermination et d’ambition. Mais pas que. C’est aussi parce qu’il existe des vitrines et des espaces de réflexions, de mise en réseau, comme la LFDW que des designers s’affirment, bénéficient d’un accompagnement et s’imposent à force de travail en véritable serial business. Inspirons-nous de ces écosystèmes, n'est-ce pas ?