Depuis quelque temps, l’on observe à Brazzaville des jeunes congolais qui excellent dans l’art de l’humour en présentant des contenus attractifs sur les réseaux sociaux. Une option qu’ils ont choisie à dessein en raison de leur accès facile à un public plus large comparativement aux médias classiques.
Scotchés à leurs smartphones, les internautes ne tarissent pas d’éloges sur ces œuvres de l’esprit portant pour la plupart sur les scènes de vie courante qui se déroulent dans les différents quartiers de la capitale, au regard du nombre de vues et de likes enregistrés quotidiennement.
Si hier l’humour était l’apanage des personnes plus âgées, il est devenu aujourd’hui le dada de jeunes prodiges dont l’imagination fertile détend et plonge les gens dans la gaieté. S’exprimant tantôt en langue locale, tantôt en français, ces humoristes de type nouveau sont parfois conviés à prester lors des rencontres politiques ou de mariages coutumiers.
Bien que talentueux, ces jeunes méritent d’être encadrés et encouragés à la fois sur le plan technique et financier afin de pourvoir participer aux grands rendez-vous continentaux du rire et rivaliser avec leurs collègues d’autres horizons.
Pour ce faire, il est important que les mécènes, les opérateurs culturels, les pouvoirs publics et les bienfaiteurs mettent la main au portemonnaie. Sinon ces artistes du rire pleins de volonté ne pourront pas tirer parti de leurs efforts. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens ?