La direction générale des impôts et des domaines est appelée, au titre de la loi de finances exercice 2025, à mobiliser les recettes fiscales à hauteur de plus de 894 milliards de francs. La tâche s’annonce ardue au regard de l’objectif à atteindre dans un contexte socioéconomique peu reluisant.

Habitués à relever ce genre de challenge, les services fiscaux n’ont pas droit à l’erreur au moment où les caisses publiques ont besoin d’être renflouées pour permettre à l’Etat de s’acquitter de ses obligations régaliennes de payer les salaires et les pensions, les bourses et d’autres engagements.

Une telle mission exige de sensibiliser les contribuables à son bien-fondé, de les rassurer, de mettre le personnel du fisc dans les conditions idéales et de lutter contre la parafiscalité. Une fois bien récolté et sécurisé, de l’argent mobilisé au compte des taxes et des impôts converge vers le trésor public.

L’évasion fiscale et d’autres pratiques répréhensibles de nature à limiter la collecte des deniers de l’Etat doivent être bannies au nom de l’intérêt général et de l’utilité publique. L’octroi des primes aux équipes chargées de mobiliser les ressources les encourage à mieux récolter de l’épargne publique.  

A l’administration fiscale de mettre ses commis en confiance et de leur donner tout ce qui est nécessaire à la réalisation de leur mission. L’Etat peut compter sur les ressources fiscales surtout en ces temps de crise et de volatilité des prix des matières premières sur les marchés internationaux pour régler ses problèmes.