Le football et l’espoir qu’il incarne au sein de la jeunesse congolaise sont de retour. La relance des activités de la Fédération congolaise de la discipline après un passage à vide de plusieurs mois laisse penser que les violons se sont enfin accordés pour redonner de la visibilité au pays.
Le feuilleton durant lequel le Congo a frôlé la sanction suprême de la Fédération internationale de football association et de la Confédération africaine de football (CAF) a sans doute laissé des traces. Mais ce qui compte aujourd’hui est que les autorités impliquées dans la gestion de notre sport-roi apprennent de leurs erreurs, ultime recours pour abattre les rancœurs.
Autant que faire se peut, les clubs ont adopté un calendrier de travail qui permettra aux athlètes de descendre à nouveau sur le terrain, courir et réapprendre à traquer le cuir. À l’impossible nul n’étant tenu les Congolais vont devoir répondre à deux importants rendez-vous continentaux avec leurs deux équipes de tête, AC Léopards pour la Ligue africaine des champions et AS Otohô pour la Coupe de la CAF.
Une autre compétition de relance qui mérite d’être mise en avant est la Coupe du Congo, disputée le 14 août, veille de la fête de l’indépendance nationale. Par le passé, ce trophée représentait pour les clubs et leurs supporters un challenge pour juger de la bonne santé du football congolais. En plus de la présence le jour-J du président de la République, il y avait de l’électricité dans les gradins.
Avec ce retour au bon sentiment sportif, les amateurs du ballon rond veulent croire que malgré le temps perdu, la remobilisation actée portera chance aux équipes, aux joueurs et au Congo. Il n’y a pas de raison que le pays qui avait arraché de fort belle manière, à Yaoundé-1972, au Cameroun, sa première Coupe d’Afrique des nations, en soit réduit à multiplier les chamailles à longueur de saisons sportives.